SOS TOUT-PETITS
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ARTICLES ET DONNÉES D'ACTUALITÉ RÉCENTE
MARS 2017
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Dimanche 26 mars 2017
Marche pour la Vie Bruxelles - Mars voor het Leven Brussel
www.marchforlife.be
Chers amis,
Dans un petit pays comme la Belgique, ce sont 57 enfants qui meurent chaque jour à cause de l'avortement, ce qui veut dire qu'un enfant sur 7 ne voit pas le jour. Dans le monde, toutes les secondes et demi il y a un avortement. Chaque minute qui passe, ce sont donc 40 enfants qui sont avortés.
En Belgique, de nombreuses lois et pratiques portent atteinte à la vie humaine : l'avortement, l'euthanasie (également pour les mineurs d'âge), la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA), ... Autant de pratiques qui font d'énormes ravages.
Que pouvons-nous faire pour arrêter cette hécatombe et venir en aide aux personnes en détresse ?
La Marche Pour la Vie est une réponse à ce drame. Elle aura lieu le 26 mars prochain afin de rappeler l'importance et la défense de la vie humaine dès la conception à la mort naturelle, afin de montrer que la défense de la vie est une question plus actuelle que jamais et que nous ne voulons pas abandonner notre prochain face à la mort.
Les organisateurs invitent l'ensemble des marcheurs à respecter un silence parfait tout au long du parcours de la marche.
J'espère que nous pouvons compter sur votre présence nombreuse le 26 mars à 15h au Mont des Arts. N’hésitez donc pas à partager ce message et à inviter tous vos amis pour nous rejoindre !
La Marche pour la Vie 2017 s’annonce être un grand succès, nous y serons tous unis pour défendre le respect de la vie humaine de sa conception jusqu’à sa mort ...
A noter également :
● Veillée de prière pour la Marche Pour la Vie en l'honneur de l'Annonciation, le 25 mars à 20h à l'église Sainte Catherine (Bruxelles-ville)
● Tous les premiers samedis du mois un rosaire pour la vie à 16h30 à l'église Saint Jacques sur Coudenberg.
● Un jeûne pour la défense de la vie, le vendredi 24 mars.
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Samedi 11 mars 2017
Prochain rendez-vous à Port-Royal : le samedi 1er avril 2017.
FÉVRIER 2017
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Laurence Rossignol invitée des prêtres du Padreblog
Elle "avoue sa perplexité" sur les pressions que subissent les femmes pour avorter... Elle conteste aussi les conséquences psychologiques de l'avortement. Quant à la vie de l'enfant à naître...
Un entretien à suivre dans son intégralité afin de bien comprendre dans un esprit d'écoute le fondement et le positionnement de pensée de Laurence Rossignol.
JANVIER 2017
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MARCHE POUR LA VIE À PARIS LE 22 JANVIER 2017 à 13h30
Rendez-Vous de tous les amis de SOS Tout-Petits
en fin de cortège pour prier le chapelet avec Xavier Dor et Philippe Piloquet
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CONFÉRENCE À PARIS LE 17 JANVIER 2017
DÉCEMBRE 2016
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Quand Simone Veil défendait les associations pro-vie
Dans une interview donnée en 1974 au moment de la légalisation de l'avortement, Simone Veil, alors ministre de la Santé, explique qu'elle a rencontré des associations pro-vie et qu'elle « souhaite qu'elles puissent continuer à recevoir des jeunes femmes, à les aider et à les dissuader
autant qu'elles le peuvent » Serait-elle aujourd'hui condamnée au nom du délit d'entrave ?
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Avortement : Recours auprès du ministère de la Santé contre le site du gouvernement
Alors qu’une commission mixte paritaire doit se réunir prochainement pour tenter de trouver un texte commun entre députés et sénateurs sur l’élargissement du délit d’entrave à l’IVG, Alliance VITA a décidé d’adresser un recours au ministère de la Santé.
Par une lettre recommandée adressée au ministre de la Santé Marisol Touraine, Alliance VITA demande officiellement à ce que soient retirées du site Internet du gouvernement dédié à l’IVG, les informations inexactes ou non objectives sur l’avortement, qui peuvent induire en erreur les
personnes qui consultent ce site.
Lire : Lettre de recours d’Alliance VITA à la ministre de la Santé
Le recours concerne particulièrement une vidéo intitulée « Y-a-t-il des conséquences psychologiques après une IVG ? », dans laquelle un gynécologue affirme « qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement ». Cette affirmation va à l’encontre du rapport de l’IGAS en
2010, qui souligne le manque d’étude objective sur les conséquences de l’IVG qui « demeure un évènement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. »
Dans le courrier de son avocat, Alliance VITA souligne que « le déni de toute séquelle à long terme consécutive à un tel évènement est susceptible de tromper les femmes, non seulement lorsqu’elles hésitent, mais aussi lorsqu’elles ressentent ce type de souffrance longtemps après une
IVG. »
Alliance VITA demande également dans cette lettre la mise à jour du dossier-guide contenant les informations sur l’IVG, qui date de novembre 2014. Or l’article L.2212-3 du code de la Santé publique impose une mise à jour annuelle, d’autant plus nécessaire que les dispositions sur l’IVG ont
changé à plusieurs reprises depuis cette date.
Au cas où le ministère n’apporterait pas une réponse favorable à ces demandes, Alliance VITA annonce se réserver le droit d’introduire un recours contentieux auprès du tribunal administratif.
Pourquoi cette action ? Alors qu’une police de la pensée prétend banaliser l’avortement en censurant toute contestation, le gouvernement n’hésite pas à désinformer les femmes sur son propre site officiel en niant la réalité de l’IVG et de ses conséquences. Alliance VITA plaide pour que
d’une part l’on reconnaisse aux femmes le droit de s’exprimer librement, et d’autre part pour qu’elles soient librement aidées à éviter l’IVG quand elles le souhaitent.
Aborder la réalité de l’IVG sans cacher ses conséquences, c’est une question de justice et d’humanité.
● Michel Janva
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Samedi 10 décembre 2016
Le Dr Dor nous a parlé des droits de l'homme sans Dieu qui sont en fait des droits de l'homme contre Dieu.
Les contradicteurs en fin de vidéo à partir de " 05:26 "
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Délit d'entrave numérique à l'IVG :
L’Assemblée nationale adopte la censure
Gènéthique vous informe
Synthèse de presse bioéthique - 02 Décembre 2016 IVG-IMG
Les députés ont discuté jeudi 1er décembre de la proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave.
La commission des affaires sociales avait légèrement modifié ce texte à la demande de la rapporteur du texte Catherine Coutelle sans en changer pour autant ni l’esprit, ni l’objectif, à savoir préserver le « droit à l’IVG » des « allégations trompeuses » diffusées au grand public, notamment, mais non exclusivement, par voie numérique.
Le texte discuté par les députés était le suivant : "Constituerait un délit d’entrave, puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende, les pressions morales et psychologiques à l'encontre des femmes venues s’informer sur un avortement « par tout moyen de communication au public, y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne, des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse »".
Un débat houleux marqué par la cause féministe
Catherine Coutelle, qui a ouvert la discussion en fin de matinée, a donné le ton en s’insurgeant contre les entraves physiques qui auraient eu lieu dans les années 90. Pour elle, le texte a pour objectif « de continuer d’affirmer le droit fondamental à l’IVG ». Pour cela « la bataille de l’information devient centrale » et nécessite de combattre « des sites très bien référencés avec des numéros verts » qui exercent une « forte dissuasion à l'IVG ». Elle tente de répondre a priori à ceux qui craignent une atteinte à la liberté d’expression : « Non, la proposition de loi ne revient pas sur la liberté d’expression, non elle ne conduira pas à la fermeture administrative des sites ».
La ministre des droits des femmes, Laurence Rossignol, insiste quant à elle sur « l’enjeu majeur » de la « qualité des informations ». Elle estime qu’il n’y a dans cette proposition de loi aucune atteinte à la liberté d’expression, mais n’avance pas d’argumentation convaincante : « Chacun est et reste libre d’affirmer son hostilité à l’avortement, sur internet ou ailleurs, autant qu’il le veut et comme il le veut, à condition de le faire en toute honnêteté, car la liberté d’expression ne peut se confondre avec la manipulation des esprits ».
Enfin, Catherine Lemorthon, présidente de la commission des affaires sociales, qui a pris ensuite la parole, s’est emportée toute seule. Rappelant que l’acquis d’un « droit à l’IVG » est « illusoire », elle finit par tomber dans la caricature : « L’archaïsme n’a pas sa place, lorsque nous défendons la liberté de toutes les femmes à disposer de leur corps ». Et pour justifier l’agressivité du ton : « Je m’énerve en prévention de toutes les absurdités que vous allez raconter ! »
La création d’un délit d’opinion
Le groupe les Républicains, représenté par Christian Kert, a présenté brillamment une motion de rejet préalable, pour inconstitutionnalité. Le député Kert a brillamment défendu la liberté d’expression, accusant cette proposition de loi d’être « liberticide » et créant un véritable « délit d’opinion ». Or la liberté d’opinion est protégée par la Constitution et consiste à penser ce que l’on veut. Le député Kert pose la question de l’objectivité de l’information : « Qui peut prétendre sur un tel sujet à la neutralité ? ». D’ailleurs qui en sera l’arbitre ? Interroge-t-il ? « Ce n’est pas au gouvernement de décider ce qui est une information légitime ou pas ».
Philippe Vigier, qui rappelle que la majorité des députés de l’UDI sont favorables au texte, admet en effet que « l'équilibre est difficile entre la liberté d'expression, la liberté d'opinion et le droit à l'IVG: nous devrons donc constamment veiller à ce que les garanties de chacun soient protégées ».
La motion de rejet préalable ne sera pas adoptée, par 74 voix contre 19. Le groupe Les Républicains annonce un recours en inconstitutionnalité.
Vers un totalitarisme dans le domaine de l’information
Philippe Gosselin affirme avec force que la mention « par tous moyens de communication au public, y compris par voie numérique » constitue bien une « interdiction générale et absolue [qui porte] bien une atteinte à la liberté d’expression ». Yannick Moreau le confirme, « vous nous dites que nous avons le droit de ne pas être d’accord, mais qu’on n’a pas le droit de le dire […] c’est totalitaire ».
Le député Dominique Tian rappelle que l’obsession du gouvernement d’attaquer les sites qui présentent un numéro vert n’a pas de sens : « Toute société peut avoir un numéro vert, c’est un droit aussi pour ces sites ». Ce manque de bon sens se manifeste dans ce texte uniquement parce qu’il traite de l’avortement pense Marion Maréchal Le Pen : « Remplacer dans ce texte le terme IVG par n’importe quel autre mot, et tout le monde sera choqué de la censure que vous opérez ».
Jean-Frédéric Poisson dénonce « une innovation juridique extrêmement hasardeuse » car en voulant censurer « tous les moyens d’expression » dissidents sur l’avortement, le gouvernement outrepasse le délit d’entrave qui, par nature, est physique. Cela nécessiterait soulève-t-il de censurer toutes les allégations fausses que l’on trouve sur internet. Cela n’a pas de sens.
« Du paternalisme » au « féminisme patriarcal » ?
Au milieu du débat, Catherine Lemorthon fustige le paternalisme des députés de la droite qui contestaient la modification à outrance de la loi Veil ces dernières années : « Les femmes sont assez grandes pour prendre leur décision, ça suffit avec le paternalisme, quand les femmes ont pris leur décision d’avorter mieux qu’elle le fasse le plus rapidement possible ».
Peu après Laurence Rossignol enfonce le clou, répétant en boucle que l’objectif de cette proposition de loi est de protéger les femmes contre des informations fausses. Ce que relève de façon partial Alain Ballay : « Personne ne doit dicter ce que les femmes doivent penser ou ressentir ».
La contradiction est soulignée par Marion Marchal Le Pen : « Pour qui prenez-vous les femmes, en voulant supprimer des informations sur l’IVG ? ». Les femmes sont capables de faire la part des choses dans les informations qu’elles lisent.
Tous les amendements de suppression de l’article unique de la proposition de loi ont été rejetés par 17 voix contre 35, et les députés présents ont courageusement poursuivi le débat pour tenter de contrer cette proposition de loi. On peut notamment citer les interventions des députés Moreau, Dhuicq, Lurton, Poisson, Gosselin, Bompard, Fromantin, Larrivé, Tian, Maréchal Le Pen, Le Callenec. Toutes soulignant l’atteinte manifeste à la liberté d’expression, l’absurdité juridique, et l’atteinte à la vie humaine de ce texte.
● Gènéthique
Retrouvez le compte rendu des débats sur le dossier législatif :
● Assemblée Nationale
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NOVEMBRE 2016
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Mgr Pontier : "Le délit d'entrave numérique met en cause les fondements de nos libertés"
Lettre de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, Président de la Conférence des évêques de France, à Monsieur François Hollande, Président de la République française, au sujet de la proposition de loi « relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de
grossesse ».
Marseille, le 22 novembre 2016
Monsieur le Président de la République,
Permettez-moi d’attirer votre attention sur une question qui me préoccupe.
Relayant une initiative gouvernementale, des députés de la majorité parlementaire ont déposé le 12 octobre dernier une proposition de loi « relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse ». Cette proposition vise à condamner des sites internet accusés d’ «
induire délibérément en erreur, intimider et/ou exercer des pressions psychologiques ou morales afin de dissuader de recourir à l’IVG ». Le 8 novembre, le gouvernement a décidé d’engager la procédure accélérée pour l’examen de cette proposition de loi.
L’interruption volontaire de grossesse, qu’on le veuille ou non, demeure un acte lourd et grave qui interroge profondément la conscience. Dans des situations difficiles, de nombreuses femmes hésitent à garder ou non l’enfant qu’elles portent. Elles ressentent le besoin d’en parler, de
chercher conseil. Certaines, parfois très jeunes, éprouvent une véritable détresse existentielle devant ce choix dramatique, qui va marquer toute leur vie. Cette détresse, longtemps invoquée pour justifier l’exception au principe du respect de tout être humain dès le commencement de sa
vie, inscrit dans notre code civil, a aujourd’hui disparu de l’énoncé de la loi. Elle devient ainsi légalement inexprimable. Par ailleurs, la loi de modernisation du système de santé du mois de janvier dernier a supprimé le délai de réflexion d’une semaine consenti à la femme avant la décision
éventuelle de subir un avortement. Autrement dit, les femmes ne trouvent plus de soutien officiel à leur questionnement en conscience.
Certains de nos concitoyens, réunis en associations, ont décidé de consacrer de leur temps, notamment par le biais des instruments numériques, à l’écoute des femmes hésitantes ou en détresse par rapport au choix possible d’avorter. Ils compensent ainsi l’absence d’organisation de ces
lieux d’écoute. Leur succès prouve qu’ils répondent à une attente. Faut-il s’en inquiéter ? Bien des femmes s’adressent à ces sites après un avortement parce qu’elles ont besoin d’un lieu pour verbaliser ce qui a été vécu. D’autres persévèrent dans leur projet d’avorter, d’autres enfin
décident de garder leur enfant. Cette diversité d’expression et de comportement est rendue possible par l’espace de liberté que constituent les sites mis en place. Leur positionnement incite à la réflexion, et c’est justement ce qui leur est reproché. Il faudrait qu’ils adoptent d’emblée un
positionnement favorable à l’avortement. Or, un sujet si grave ne peut être enfermé dans des postures militantes.
Cette proposition de loi met en cause les fondements de nos libertés et tout particulièrement de la liberté d’expression qui ne peut être à plusieurs vitesses suivant les sujets. Faudrait-il nécessairement exclure toute alternative à l’avortement pour être considéré comme un citoyen honnête
? Le moindre encouragement à garder son enfant peut-il être qualifié sans outrance de « pression psychologique et morale » ?
En fait, la proposition de créer un délit d’entrave numérique à l’interruption volontaire de grossesse contribuerait à rendre cet acte de moins en moins « volontaire », c’est-à-dire de moins en moins libre. Surtout, elle constituerait, malgré ce qu’affirment ses dépositaires, un précédent grave
de limitation de la liberté d’expression sur internet. Une limitation d’autant plus grave qu’elle touche à des questions de liberté de conscience. Cela me semble être une atteinte très grave aux principes de la démocratie.
C’est pourquoi je me permets de vous écrire pour exprimer ma grande préoccupation devant cet empressement de la majorité législative, relayant une initiative gouvernementale, pour faire passer en force une mesure qui mettrait à mal, un peu plus encore, les justes règles du dialogue pour
construire une vie en société respectant les uns et les autres. Ces questions mériteraient pour le moins, comme cela a été le cas sur la fin de vie, un vrai débat parlementaire et citoyen. J’ose donc espérer que, sensible aux libertés en cause, vous ne laisserez pas une telle mesure arriver
à son terme.
En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à cette lettre, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma haute considération.
Mgr Georges PONTIER
Archevêque de Marseille
Président de la Conférence des évêques de France
● Conférence des évêques de France
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Délit d'entrave numérique à l'IVG : vers une entrée "dans la police des idées et dans la dictature d'une vision totalitaire" ?
Synthèse de presse bioéthique - 25 Novembre 2016 IVG-IMG
La Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale s’est prononcée le 23 novembre en faveur du délit d'entrave numérique à l'IVG (cf. Sans surprise, la Commission des affaires sociales se prononce en faveur du délit d'entrave numérique à l'IVG). Le cardinal Vingt-Trois a
critiqué un projet « très grave » dont l'objectif, selon lui, est « de faire la promotion de l'avortement comme l'issue normale d'une grossesse » (cf. « Les femmes ont aussi le droit de ne pas avorter »).
Pour l’archevêque de Paris, « si on arrive à interdire de s’exprimer sur les conséquences de l’avortement, on entrera complètement dans la police des idées et dans la dictature d’une vision totalitaire » (cf. IVG : Le "délit d'entrave numérique n'est que l'expression d'une radicalisation
idéologique"). Car ce nouveau délit semble banaliser un acte qui laisse souvent chez la femme « des traces psychologiques difficiles à vivre », comme le reconnaissent 90 % des femmes, selon un récent sondage Ifop (cf. « Droit et prévention de l’avortement en Europe » : un livre argumenté
qui fait référence).
Dominique Reynié, Directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, pourtant en faveur de l'avortement, dénonce lui aussi les informations concernant les conséquences négatives de l'IVG sur les femmes, véhiculées sur le site du gouvernement, qui expédie la question avec
une « légèreté choquante »: « Au moment de l'IVG, c'est sûr que ce n'est pas un moment très agréable à passer. Mais là, c'est comme pour la douleur physique, il y a des femmes qui le vivent on va dire plutôt bien, et puis il y a des femmes qui le vivent plutôt mal » (cf. "Délit d'entrave
numérique" : seule réponse possible aux femmes qui souffrent après une IVG ?).
● Gènéthique
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Mgr Vingt-Trois : Le projet d'entrave numérique à l'avortement est un projet très grave
Mgr Vingt-Trois était interrogé par radio Notre-Dame :
" C'est un projet qui me parait très grave. D'abord en raison de son objet qui est la possibilité de rendre accessible à des femmes en détresse des possibilités de réfléchir et d'être accompagnées dans leur réflexion par rapport à l'avenir de leur grossesse et que c'est un guerre de religion
où il est visible que l'objectif est de faire la promotion de l'avortement comme une issue normale d'une grossesse ; Si la loi se met à faire la police sur Internet il va falloir embaucher plus de 10 000 fonctionnaires (...)
Quelle est l'obsession qui pousse le gouvernement à choisir le point précis de l'avortement comme point d'intervention plutôt que les sites de radicalisation terroriste, ça je ne sais pas. (...) "
Le propos de Mgr Vingt-Trois en cours de lecture à partir de " 03:00 "
● Radio Notre-Dame
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Samedi 19 novembre 2016
Le Dr Dor nous annonce :
" Nous irons encore plusieurs fois, je pense, devant ce haut lieu de l'avortement, hélas. Je crois avoir compté que nous sommes là pour la 21éme ou 22éme fois. Nous avons été interdit 3 fois à Port Royal ! "
Prochain rendez-vous à Port-Royal : le samedi 10 décembre 2016.
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L'abbé Grosjean rappelle la prééminence des principes non négociables pour voter
L'abbé Grosjean répond aux questions de Famille chrétienne sur les critères de vote qu'un catholique doit suivre. Extraits :
Dans votre dernier ouvrage, Vous rappelez qu'il est urgent de s'engager. Voter est-il une première forme d'engagement ? Ne pas voter, est-ce une forme de renoncement ? Est-ce parfois légitime ?
Voter à une primaire organisée par un parti n'est évidemment par un devoir, mais une opportunité à saisir. Voter à la prochaine élection présidentielle est par contre un devoir. Le catéchisme de l'Église Catholique est très clair sur ce point au n° 2240 : l'exercice du droit de vote fait partie des
devoirs du citoyen, tout comme le paiement de l'impôt ou la défense du pays. Il s'agit aux yeux du magistère de servir ainsi le bien commun en s'en comprenant coresponsable.
Il peut être tentant de ne pas voter, considérant qu'aucun candidat ne trouve grâce à nos yeux, ou pour exprimer sa colère. Mais il y a pour cela le vote blanc ou d'autres moyens légitimes : l'engagement militant au service d'une cause, la manifestation, etc. Si aucun candidat n'est parfait,
tous ne sont pas aussi dangereux. Ne pas voter, c'est accepter potentiellement le pire. Dans ce cas, il faudra aussi s'abstenir de s'en plaindre par la suite.
Pour un chrétien, quels sont les critères pour voter en conscience ? Peut-on hiérarchiser ces critères ? Comment ?
Avant chaque élection, nos évêques nous proposent des critères de discernement, à savoir quelques points essentiels à partir desquels nous avons à réfléchir. Parmi ces points, reviennent ceux que Benoît XVI avait décrits comme non négociables : « En ce qui concerne l'Église catholique,
l'objet principal de ses interventions dans le débat public porte sur la protection et la promotion de la dignité de la personne et elle accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables.
Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd'hui de manière claire :
« la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle ;
la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille ;
la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants. »
Le Pape précise que les points d'attention non négociables ne se réduisent pas à ces trois sujets. Mais ceux-ci sont comme à la racine du reste. Nous leur devons une attention particulière dans notre discernement.
● Philippe Carhon
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Bébés veaux ou bébés humains : même combat ?
Tribune de Cécile Edel, présidente de Choisir la vie :
"Le timing est pour le moins déroutant !
Alors que le scandale des vaches en gestation abattues et éventrées près de Limoges battait son plein et semblait indigner la France entière, qui découvrait alors des " images d'une rare violence " de fœtus "jetés à la poubelle" (fœtus de veau) - 57 000 apparemment signatures obtenues en
quelques heures pour faire interdire cette pratique - notre gouvernement engageait dans le même temps la procédure accélérée sur la proposition de loi du 13 octobre étendant le délit d'entrave à l'avortement aux sites pro-vie, qui délivrent une information sur les conséquences de cet acte.
Vous l'aurez compris, notre gouvernement est un adepte du "deux poids, deux mesures" et semble visiblement bien plus ému par la vie des animaux que par celle des humains !
Quant à ceux qui défendent la vie, leur sort dépend aujourd'hui du choix de l'espèce pour laquelle ils se battent.
- Si vous défendez la vie de l'enfant à naître, surtout n'ayez jamais l'audace de montrer des images et encore moins des vidéos de fœtus avortés ! Vous serez au mieux taxés de violents, d’égoïstes, d'intégristes, au pire vous risquez d'être poursuivis... Le Dr Dor n'a-t-il pas été condamné
pour avoir usé d'une "violence extrême" en osant montrer de petits chaussons pour nouveaux-nés à une femme ?
Non seulement, votre liberté d'expression sera bafouée, car il vous sera interdit de dire que vous êtes contre l'IVG,mais, en plus, vous serez condamnés si vous tentez de dire tout simplement la vérité sur les conséquences de l'avortement ; vous tomberez sous le coup du fameux délit
d'entrave à l’avortement.
- En revanche, si vous défendez les veaux dans le ventre de leur mère, le tapis rouge médiatique et politique vous sera déplié... Et peu importe si les visuels que vous diffuserez peuvent choquer ou tomber entre les mains des plus petits, parce que là, étrangement, il sera admis que ces
visuels représentent la réalité de la pratique barbare et seront diffusés pour la bonne cause, pour interpeller l'opinion publique.
Vous me direz, je suis rassurée : nous n'avons pas encore sombré dans une telle barbarie que nous soyons devenues insensibles à de telles images !
Alors, amis défenseurs de la vie animale ou humaine, vous en conviendrez, autant être décomplexés sur la diffusion d'images et vidéos de fœtus abattus ou avortés puisqu'apparemment- et nous remercions pour cela l'association L 214-, cette méthode semble être une voie royale pour
émouvoir nos concitoyens ! À moins que nous ne soyons devenus assez tordus et déshumanisés pour nous émouvoir devant des fœtus de vaches et rester en revanche insensibles à des petits êtres humains qui, pourtant, rappelons-le, subissent le même sort : extraction du ventre de la
mère (jusqu'au 9ème mois pour certains), mise à la poubelle au milieu des déchets hospitaliers et pour les plus résistants qui survivent à l'avortement, laissés agonisants, seuls, sur une paillasse d’hôpital...
La vérité sur la barbarie de l'extraction d'un fœtus du ventre de sa mère, quelle que soit son espèce, est pourtant simple et visiblement "audible", n'en déplaise à certains, en tous cas lorsqu'il s'agit de bébés animaux.
Espérons que la politique totalement idéologique, du "deux poids, deux mesures" de notre gouvernement ne sera pas contagieuse au point d'endormir nos consciences et de nous faire croire que finalement, la vie d'un "veau à naître" serait plus digne que celle d'un enfant à naître et que le
combat pour le respect de la vie d'un animal serait plus honorable que celui du respect de la vie d'un être humain."
Cécile EDEL
Présidente de Choisir la Vie
● Choisir la Vie
Lien Source
OCTOBRE 2016
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Samedi 15 octobre 2016
Le Dr Dor nous invite à rejoindre, le 16 octobre, la fin du cortège de "la manif pour tous" pour prier à haute voix.
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Stand de SOS Tout-Petits aux Journées de la tradition.
Le Dr Dor était au stand de SOS Tout-Petits pour répondre aux questions des visiteurs.
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Le rejet du délit d'entrave numérique à l'IVG justifié par la loi Veil ?
Synthèse de presse bioéthique - 04 Octobre 2016 IVG-IMG
Le 29 septembre, le Sénat a rejeté en commission spécial l’amendement proposé par le gouvernement qui voulait « élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse(IVG) aux sites Internet qui véhiculent des informations "biaisées" sur l'avortement ».
La commission a invoqué l’article 45 de la constitution, estimant que l’amendement était irrecevable. Les sénateurs ont considéré qu’il constituait un « cavalier législatif »,« c'est-à-dire qu'il était hors sujet par rapport à l'ensemble du projet de loi égalité et citoyenneté ».
Des voix se sont élevées pour rappeler que si « Laurence Rossignol s’appuie sur la loi Veil pour légitimer son projet de créer un délit d’entrave numérique à l’IVG, (…) elle fait un contresens puisque la loi Veil n’a jamais créé un droit à l’IVG mais l’a dépénalisé à certaines conditions comme
étant un moindre mal au vu de la santé publique ».
Thibaud Collin rappelle que « le principe du droit à la vie constitue »toujours « le premier article de la loi Veil », et que « défendre la possibilité de la femme à avorter ne signifie pas le considérer comme un acte émancipateur et bon ».
Si « 89% des français continuent à considérer que l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes », malgré la « persistante volonté de banaliser cet acte par des campagnes publicitaires et son remboursement total par la sécurité sociale », « l’avortement
demeure un tabou ». Pourquoi ? Thibaud Collin constate que « la loi Veil est une position intermédiaire, supportable dans le champ pratique mais insupportable dans le champ théorique ». En effet, « si l’avortement n’est pas simplement l’interruption d’une grossesse mais le fait d’enlever la
vie à un être, (…) de nature humaine, la position de moindre mal paraît intenable. Quel bien pourrait-il être mis dans la balance en face d’une vie humaine ? »
La ministre des Droits des Femmes, Laurence Rossignol, a, quant à elle, réagi devant cette « procédure inédite »,dénonçant un « artifice de procédure ».Si aucune précision n’a été donnée quant à la réintroduction de l’amendement devant l’Assemblée, le gouvernement pourrait passer
outre,« l’avortement et sa promotion étant un des marqueurs sociétaux du quinquennat ».
Sources:
AFP (29/09/2016) - La Vie, Henrik Lindell (30/09/2016) - Aleteia (30/09/2016)
● Gènéthique
Lien Source
SEPTEMBRE 2016
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" Vers la dictature d’une vision totalitaire sur l’avortement"
Sur Radio Notre-Dame, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, s’est exprimé vendredi 30 septembre sur l’amendement au projet de loi égalité et citoyenneté, destiné à étendre le délit d’entrave aux sites Internet :
Le cardinal Vingt-Trois appelle à une « prise de conscience que l’avortement n’est pas un progrès » mais « un échec social », puisque « la société ne permet pas à des femmes de mener à bien leur grossesse », et « un échec personnel, parce que des femmes sont dans des situations de
détresse d’où elles ne pensent pas pouvoir sortir autrement que par l’avortement ».
« Essayer de faire croire que l’avortement est une intervention banale sous prétexte qu’elle peut être conduite sans grand risque physiologique, c’est une plaisanterie, a poursuivi l’archevêque de Paris. Parce que toutes les personnes qui ont subi un avortement savent que ce n’est pas un
acte banal, que c’est un acte traumatisant non pas premièrement physiologiquement mais humainement et psychologiquement et que c’est un acte grave qu’on ne peut pas prendre à la légère. » « En ayant supprimé le temps de réflexion qui était prévu par la loi originelle, on a déjà fait
sauter un verrou de prise de conscience, a encore déclaré le cardinal Vingt-Trois. Si on arrive à interdire de s’exprimer sur les conséquences de l’avortement, on entrera complètement dans la police des idées et dans la dictature d’une vision totalitaire sur l’avortement. »
Interrogé sur le fait que ce sujet n’est pas abordé par les candidats aux prochaines élections, l’archevêque de Paris a estimé que c’était « une question trop difficile et trop délicate, trop nuancée pour en faire un thème de campagne ».
« Porter atteinte à la vie d’autrui n’est pas un droit, a-t-il encore affirmé. Ça peut être une contrainte, une situation sans issue, mais on ne peut pas en faire un droit ni surtout un signe de progrès. »
● La Croix
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Samedi 10 septembre 2016
Par un temps magnifique nous nous sommes une fois de plus retrouvés à proximité de l'hôpital Port Royal - Baudelocque pour prier la très Sainte Vierge et lui demander de mettre fin au massacre des tout petits.
AOÛT 2016
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46éme JOURNEE CHOUANNES - CHIRE-EN-MONTREUIL
JUIN 2016
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Bande annonce de la vidéo de l'interview du Dr Dor :
Le Dr Dor en cours de vidéo à partir de " 02:03 "
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Samedi 11 juin 2016
Sous la direction du Père Pages, notre prière fervente monte vers Notre-Dame pour que cesse le massacre des tout-petits.
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MAI 2016
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PROTÉGER LA VIE
Synthèse de presse bioéthique - 26 Mai 2016 IVG-IMG
Une conférence intitulée « Protéger la vie : l’Hospice périnatal, comme réponse scientifique, éthique et humaine au diagnostic prénatal » était organisée mercredi 25 mai par l’hôpital italien Policlinico Gemelli. L’ « Hospice périnatal » est une nouvelle structure de cet hôpital, « dédiée à la
médecine du fœtus, aux soins palliatifs avant la naissance, et l’accompagnement du fœtus en tant que patient, même dans les conditions pathologiques les plus extrêmes ».
A cette occasion, le Pape François s’est exprimé pour appeler à un« engagement quotidien pour mettre en œuvre le projet de Dieu pour la vie, en la protégeant avec courage et amour ». Il a invité à « prendre de la distance face à une culture du rejet qui propose seulement des itinéraires de la
mort, pensant éliminer la souffrance en supprimant ceux qui en souffrent », et à se référer « aux valeurs pérennes humaines et chrétiennes » pour défendre « un concept de science qui se fait 'service' et non 'sélection' ».
Monseigneur Claudio Giuluiordi, évoquant les objectifs et les défis de la science d’aujourd’hui, a alerté sur le fait que « nous assistons à une disparition progressive de la valeur et du sens de la vie qui se traduit par l’émergence d’une domination ou d’une maîtrise privée des critères
éthiques et de la justice ».
Sources: Zenit (25/05/2016)
● Gènéthique
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Le Dr Dor à « la Marcia per la Vita » de Rome
Le Docteur Dor s'est rendu à Rome le week-end du 7-8 mai. Deux congrès en faveur de la vie avaient lieu ce week-end : le premier, thé Rome Life Forum se tenait à l'Hôtel Columbus, via délia Conciliazone, face à la basilique Saint Pierre. Organisé par The Voice of thé Family, collectif de
nombreuses associations pro-vie à travers le monde, ce congrès a pour but de coordonner les initiatives pro-vie internationales. Il a bénéficié entre autres du soutien et de la présence du Cardinal Burke, de Monseigneur Schneider, de Monseigneur Lonchyna, du Professeur Roberto di Mattei
et du Père Shenan Boquet ( à la tête de Human Life International). Le cardinal Burke a chaleureusement salué le Docteur Dor en le nommant 1' « Apôtre de la vie ». Le docteur a également rencontré Mgr Schneider lors d'une brève entrevue. Durant la journée il a pu accorder une interview à
GloriaTV sur les dernières actualités en France concernant le combat pro-vie.
Le Docteur Dor s'est également rendu au congrès organisé par deux associations italiennes Verita e Vita et Vita Unmana Internazionale sur le thème « Per la Vita senza compromessi »où Monseigneur Luigi Negri a pris la parole.
Dimanche 8 mai se tenait la 6ème édition de la Marcia per la Vita à Rome, avec la participation de congrégations religieuses, de prêtres venus de pays d'Europe et d'Amérique, et cette année la présence d'un cardinal et deux évêques dans le cortège : le cardinal Burke, Mgr Negri et Mgr
Schneider. La Marche a reçu l'approbation et l'encouragement de plusieurs autres hommes d'Eglise dont le cardinal Mûller, le cardinal Pell et le cardinal Sarah. 29 pays étaient présents dont la Franceavec 13 représentations. Les 30 000 manifestants ont débouchés sur la place St Pierre
pour le Regina Coeli, salués par le Pape François. La prochaine manifestation internationale à Rome aura lieu le 13 mai 2017.
AVRIL 2016
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Une victoire et une défaite pour le Docteur Dor
Président de SOS Tout-Petits, le Dr Dor est allé devant la Cour européenne des droits de l’homme. Il explique à Thierry Bouzard dans Présent
"Le 10 mars, la Cour européenne des droits de l’homme a rejeté votre requête dans l’affaire des « chaussons de bébé ». Est-ce la conclusion de cette affaire ?
Oui. En juin 2012, j’avais donné deux chaussons et une médaille miraculeuse à une femme qui se rendait dans un centre du Planning familial parisien, peut-être en vue d’un avortement. Je suis condamné en appel sur des plaintes du Planning familial national, du Planning familial parisien,
de la CADAC et de celle qui avait reçu les deux chaussons, à un total de 4 353 €. Les motifs : délit d’entrave à l’IVG (30 000 € d’amende et deux ans d’emprisonnement depuis août 2014) et pressions psychologiques. La Cour européenne en formation unique, c’est-à-dire avec le seul juge C.
Ranzoni, et sans délibération, puisqu’il est seul, a rejeté définitivement et sans argumentation ma requête. Le petit chausson serait-il une arme de guerre ?
Par contre votre adversaire a été débouté dans l’autre volet de l’affaire.
En effet, Me Minvielle a obtenu le rejet d’une procédure engagée par l’AP-HP (Assistance publique des hôpitaux de Paris) et qui était jointe à l’affaire. En avril 2011, une plainte avait été déposée sous l’inculpation de délit d’entrave pour des images choquantes arborées lors d’une
manifestation devant l’hôpital St-Vincent-de-Paul à Paris, où se pratiquaient à l’époque 2 500 avortements par an. La photo d’un petit corps démembré par la technique de l’aspiration peut effectivement heurter une personne sensible, mais pourquoi montrer des images horribles dans les
campagnes de sécurité routière et pas celles d’un avortoir ?
Comment analysez-vous ces jugements ?
Tout d’abord, cette affaire confirme le constant durcissement de la législation organisant la mise à mort des enfants européens. Embryologiste, je sais qu’un fœtus est bien une personne et donc un enfant. Il faut rappeler qu’actuellement, en France, 220 000 enfants sont tués par an, soit 600
par jour, donc plus de 25 par heure. Sur toute l’Europe, nous at- teignons 300 par heure (chiffre d’Euro Pro Life), un véritable génocide à l’échelle d’un continent. [...]"
● Présent
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Samedi 2 avril 2016
Dans son intervention le Dr Dor nous a parlé du rôle de la transgression aux yeux des francs- maçons.
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Lettre ouverte au Cardinal Barbarin
Éminence,
Vous avez été le premier évêque à vous unir à nos prières publiques en faveur du respect de la vie.
C’était à Fourvière le 17 mai 2009.
Nous ne pouvons pas l’oublier.
Je voudrais vous manifester publiquement, en mon nom et en celui de SOS Tout-Petits, toute notre profonde reconnaissance.
L’occasion nous en est donnée par la terrible épreuve que vous traversez.
Honneur et grâce au Primat des Gaules.
Dr Xavier Dor
MARS 2016
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CONGRÈS DU 5 MARS 2016
Après la messe, célébrée par Monsieur l'abbé Perrel, une assistance nombreuse a écouté avec beaucoup d'attention les interventions brillantes du Dr Dor et du Dr Perrel, puis, l'après midi, celles de Jeanne Smits, Jean-Pierre Maugendre et du Dr Piloquet.
FEVRIER 2016
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Samedi 13 février 2016
Malgré le mauvais temps, nous nous sommes une fois de plus retrouvés à proximité de l'hôpital Port Royal - Baudelocque pour implorer la Très Sainte Vierge Marie afin que cesse le massacre des innocents.
Dans son intervention le Dr Dor nous a redit qu'il nous attendait tous pour le congrès du 5 mars 2016
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Notre Dame de Guadalupe, Notre Dame de la Vie naissante
Le Pape François, au Mexique jusqu'au 18 février, ira vénérer Notre Dame de Guadalupe, " la mère et la patronne de tout le continent américain". Un article très complet de la Croix revient sur l'origine et l'importance de la dévotion à Notre Dame de Guadalupe, l’apparition de la Vierge à
l’Indien Juan Diego, en décembre 1531 au Mexique.
"[C]’est le 9 décembre 1531, sur la petite colline de Tepeyac, proche de Mexico, qu’« une dame éblouissante de lumière » apparaît à Juan Diego, un Indien illettré baptisé depuis six ans, né Cuauhtlatoatzin (celui qui parle comme l’aigle).
Après s’être révélée comme la Vierge Marie, elle le charge de demander à l’évêque de faire construire une église sur le lieu de son apparition. L’évêque, d’abord incrédule, demande un signe. Celui-ci lui est accordé le 12 décembre, alors que la Vierge se montre pour la quatrième et dernière
fois à Juan Diego.
Envoyé par la « dame » cueillir des roses au sommet de la colline, l’Indien en redescend avec son « tilma » (sorte de cape) rempli de magnifiques roses en pleine saison sèche. Chez l’évêque, Juan Diego ouvre son manteau devant les personnes réunies qui découvrent ébahis que s’est
imprimée sur le tilma une image de la Vierge vêtue d’une robe rose ornée de motifs indigènes et d’une cape bleue étoilée d’où sortent des rayons de lumière.
Depuis près de cinq siècles, cette cape interroge et fascine. D’abord parce que ce vêtement populaire en fibres de cactus est encore intact. « Sachant qu’un seul cierge d’église produit une luminosité de plus de 600 microwatts, il est surprenant, qu’au cours des siècles, les millions de
cierges qui ont été brûlés à proximité de l’image ne l’aient pas détériorée, notamment en faisant passer les couleurs », souligne Patrick Sbalchiero, codirecteur du Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie (1).
D’autres observations furent menées pour comprendre les conditions d’impression de l’image de la Vierge. En 1666, un groupe de peintres et de médecins, considérant l’absence de préparation de la toile et la netteté de l’image tant à l’endroit qu’à l’envers, certifia qu’il était impossible
qu’elle ait été peinte. En 1791, un orfèvre qui nettoyait le cadre avec de l’acide, en versa accidentellement quelques gouttes : le tissu, au lieu d’être rongé et troué, ne fut que taché. En 1936, le chimiste Richard Kuhn après avoir étudié deux fibres du tilma, déclare que les couleurs utilisées
ne sont ni d’origine minérale, ni végétale, ni animale.
Mais ce sont les yeux de la Vierge qui ont le plus retenu l’attention. En 1951, le photographe Carlos Salinas Chavez affirme que l’on peut voir, dans les deux pupilles, le reflet de la tête de Juan Diego… Il est rejoint en 1977 par un ingénieur péruvien, José Aste Tonsmann, selon lequel « l’on
observe dans l’œil de la Vierge ce qu’elle voyait devant elle à l’instant où Juan Diego a défait son manteau », à savoir cinq figures, dont Juan Diego et l’évêque Juan de Zumarraga."[...]
L'article détaille la symbolique du tilma et l'importance que les papes, de Pie XII à François, accordent à Notre Dame de Guadalupe.
● La Croix
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IVG : Sept évêques appellent « au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis ».
Synthèse de presse bioéthique - 01 Février 2016 IVG-IMG
Suite à la promulgation du projet de loi santé, sept évêques français[1] ont publié une tribune dans le Figaro et Famille Chrétienne, dénonçant une « fuite en avant » et la« pression » supplémentaire qu’apporte la suppression du délai de réflexion.
« Pour la loi, l’avortement est un droit. Dans les faits, c’est surtout un drame » écrivent-ils. Un drame pour les « femmes qui vivent un traumatisme », pour les enfants qui sont« éliminés avant de naître » mais aussi pour les pères qui sont déresponsabilisés. Un« drame existentiel et moral »,
un drame« social » pour notre pays où « il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente ».
Plus de 40 ans après la loi Veil, « le bilan est dramatique » : « le nombre d’avortement reste élevé et constant ». Le « malaise social » est particulièrement visible à travers la diminution des médecins qui « acceptent de commettre des avortements », la fermeture des plannings familiaux « par
manque de militants », et le « fort succès » des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement.
Face à ce drame, les évêques appellent « au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis ».
1] Mgr David Macaire, Mgr Dominique Rey, Mgr Marc Aillet, Mgr Nicolas Brouwet, Mgr Olivier de Germay, Mgr Jean Pierre Cattenoz, Mgr Bernard GinouxLe Figaro (31/01/2016)
● Gènéthique
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JANVIER 2016
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Samedi 23 janvier 2016
Tandis que le Maréchal Ney semblait vouloir nous entraîner au combat, nos maigres troupes imploraient pieusement la Très Sainte Mère de Dieu pour les tout petits.
Dans son allocution le Dr Dor nous a annoncé le congrès du 5 mars 2016.
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Femmes enceintes : le guide intégral des aides
Proposé par l'Alliance Vita, ce guide tombe à pic à l'heure où le gouvernement encourage l'avortement de masse
Jesuisenceinteleguide.org est édité et animé par Alliance VITA et son service d’aide et d’écoute SOS Bébé.
Il s’appuie sur notre expérience et notre travail sur le terrain depuis de longues années.
Il rassemble en un site unique toutes les aides, les droits et les démarches à entreprendre pour les femmes enceintes.
Ces informations sont souvent éparses, certaines sont difficiles à trouver, parfois méconnues.
Il est destiné aux femmes enceintes, spécialement à celles qui rencontrent des difficultés, et aussi aux professionnels qui les accompagnent (travailleurs sociaux, médecins, associations…)
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Pèlerinage jubilaire pour la vie le 24 janvier 2016 à Paris
La Marche pour la vie, qui devait avoir lieu le dimanche 24 janvier à Paris, a été annulée à cause de l’état d’urgence.
La Famille Missionnaire de Notre-Dame, qui y participe chaque année, invite tous ceux qui avaient l’intention de participer à la Marche pour la Vie à participer au pèlerinage pour la vie qu’elle organise à Paris ce 24 janvier. Après la Messe dominicale de 13h à la Basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours (11), en réparation pour le péché de l’avortement, nous nous rendrons, en cette année jubilaire de la Miséricorde, au sanctuaire national qu’est la Basilique du Sacré Cœur de Montmartre.
Nous invitons tout particulièrement à ce pèlerinage jubilaire à la divine Miséricorde les mamans, les papas, les familles, les hommes politiques, le personnel de la santé, les jeunes et moins jeunes et tous ceux et celles qui ont eu recours ou qui ont collaboré à l’avortement et qui demeurent blessés dans leur conscience par cet acte grave. Seule, la Miséricorde de Dieu peut redonner la paix à tous ceux qui sont tourmentés dans leur conscience par l’avortement !
Jean-Paul II disait, dans l’Encyclique Evangelium vitae :
« Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l’avez pas encore fait, ouvrez-vous avec humilité et avec confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. C’est à ce même Père et à sa miséricorde qu’avec espérance vous pouvez confier votre enfant. Avec l’aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire partie des défenseurs les plus convaincants du droit de
tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par la naissance de nouvelles créatures et exercé par l’accueil et l’attention envers ceux qui ont le plus besoin d’une présence chaleureuse, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l’homme » (EV 99).
Puisse cet encouragement du saint Pape Jean-Paul II être étendu, en cette année jubilaire de la Miséricorde, à tous ceux qui ont collaboré de près ou de loin à l’avortement : aux hommes politiques qui ont voté les lois le libéralisant, aux médecins et membres du personnel soignant qui participent à l’avortement, aux personnes qui ont poussé des mamans à avorter. Puisse Dieu Miséricorde, en ce dimanche 24 janvier prochain, avoir la joie de répandre abondamment sa miséricorde dans le cœur de toutes les personnes qui souffrent du traumatisme moral et spirituel provoqué par le péché d’avortement. Dieu a répandu sa miséricorde dans l’âme de Bernard Nathanson, appelé aux USA « le roi de l’avortement ». Bernard Nathanson est mort catholique et apôtre de l’évangile de la vie. Rien n’est impossible à Dieu, qui veut, nous en sommes convaincus, répandre également sa miséricorde dans l’âme de ceux qui militent aujourd’hui pour l’avortement et contre la vie. Mobilisons-nous et soyons les courageux témoins de la vie de sa conception à son terme naturel. Misericordias Domini in aeternum cantabo !
Nous invitons les prêtres disponibles à venir nombreux, ce dimanche 24 janvier 2016 dans l’après-midi, pour accueillir ceux et celles qui veulent accueillir la Miséricorde de Dieu.
Nous n’avons pas le droit de rester indifférents devant le drame de l’avortement. Les spécialistes estiment le nombre des avortements annuels dans le monde de 43 à 50 millions. Ainsi, depuis 1975, on peut estimer à au moins 1 milliard 800 millions les avortements légaux qui ont eu lieu dans le monde et notamment près de 8 millions en France, soit une moyenne de 220 000 enfants à naître avortés tous les ans, 600 par jour ! Il est donc grand temps de se mobiliser contre la plus grande guerre mondiale de tous les temps : la guerre contre le plus innocent des enfants des hommes perpétrée comme un attentat dans le sein de sa maman !
Il est temps de continuer l’action de Saint Jean-Paul II, de la Bienheureuse Mère Térésa, du Professeur Jérôme Lejeune et de nombreux anonymes qui défendent la vie humaine dans leur vie ordinaire. Venons nombreux, ce dimanche 24 janvier, à Paris, à la Messe dominicale de 13 heures à Notre-Dame du Perpétuel Secours (Paris 11° – Métro Père Lachaise) et au pèlerinage jubilaire au Sacré Cœur de Montmartre, pour demander pardon et réparation à Dieu miséricorde, dont le Cœur divin est blessé par les péchés d’avortement. Invitons tous ceux qui se sont compromis avec l’avortement à venir, en confiance, demander pardon à Dieu et recevoir sa miséricorde. Prions pour la cause de la vie et de la famille.
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Le cardinal Burke encourage les catholiques à « prendre le ciel d’assaut » par un rosaire mensuel
Posted: 14 Jan 2016 03:11 PM PST
Le cardinal Raymond Burke a demandé aux catholiques fidèles de « prendre le ciel d’assaut » en se joignant d’intention à lui pour une messe et un rosaire. Il a lancé cet appel à l’association de laïcs catholiques Catholic Action for Faith and Family, lors d’une messe qu’il a célébrée le 8
décembre dernier, affirmant la nécessité de prier pour obtenir espérance et conseil pour sortir de la situation actuelle de confusion dans l’Eglise.
L’association a créé un site internet pour soutenir cette initiative « Storm Heaven » afin que les « soldats du rosaire » puisse s’y joindre nommément à ce qui ressemble à un effort de guerre : une guerre qui ne peut être gagnée sans le secours divin. Objectif : un million !
Le porte-parole de l’association, Thomas McKenna, a présenté l’initiative à LifeSiteNews il y a quelques jours :
« En tant que catholiques nous nous trouvons au cœur d’une crise générale de la culture. Nous semblons perdre la bataille contre le mariage homosexuel, nous voyons le Planned Parenthood tuer des bébés et vendre leurs corps par morceaux, et personne ne fait rien pour y mettre fin ; et
l’euthanasie arrive par la petite porte », a-t-il souligné, à quoi s’ajoute le fait que la « confusion » au sein de l’Eglise elle-même trouve sa source dans des déclarations publiques faites par des hautes figures de sa propre hiérarchie.
« Le cardinal Burke reçoit les confidences de catholiques du monde entier et il croit qu’ils sont en danger de se décourager et de se laisser abattre. Il leur dit que la réponse réside dans la prière emplie d’espérance. Alors nous proposons un moyen pour se battre, en s’unissant dans la
prière », a poursuivi McKenna.
Le cardinal Burke s’est engagé à célébrer la messe du 1er de chaque mois aux intentions générales et personnelles des « soldats du rosaire », chacun d’entre eux promettant à son tour de prier aux intentions de tous.
Les fidèles qui s’inscrivent sur le site s’engagent de leur côté à dire le chapelet le 1er de chaque mois pour « prendre le ciel d’assaut », répondant en cela à une exhortation déjà ancienne – le bienheureux Pie IX disait dans hésiter : « Je ferai la conquête du monde si j'avais une armée qui
dise le chapelet. »
Parmi les intentions personnelles et générales proposées par Storm Heaven : la famille, institution si attaquée à travers le monde, la conversion des pécheurs à la vraie Foi, la rédemption de chaque âme, la sanctification de chaque catholique, la grâce d’être un soldat fidèle du Christ dans
le combat contre le monde, la chair et le démon, les grâces nécessaires pour mettre fin à l’avortement, pour faire cesser l’offensive de la révolution homosexuelle, pour revenir sur la légalisation du mariage homosexuel, pour arrêter l’avancée du suicide assisté et de l’euthanasie, pour
mettre fin à la culture de mort sous toutes ses formes et pour établir la culture de vie dans toutes les âmes, dans tous les esprits et dans tous les cœurs, et pour chaque nation sur terre.
S’y ajoutent des prières pour l’Église elle-même : « Pour notre sainte Mère l’Église, afin que Notre Seigneur guide le pape, les évêques et tous les membres du clergé vers la sainteté en toutes choses, qu’ils soient de fidèles pasteurs, des phares de vérité, les défenseurs du bien… Que toute
confusion soit chassée des cœurs et des esprits de tous et que la lumière de la vérité les éclaire. »
Pour s’inscrire – en anglais pour l’heure – c’est par là.
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Liens :
http://www.catholicaction.org/take_heaven_by_storm
● Le Blog de Jeanne Smits
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