SOS TOUT-PETITS
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ARTICLES ET DONNÉES
● L’IVG n’est pas un acte anodin
Vu sur Boulevard Voltaire :
" Le ministère de la Santé, sous l’égide de Marisol Touraine, avait lancé, quarante ans après la loi Veil, en septembre 2015, une campagne pour le droit à l’avortement : « L’IVG, c’est mon droit. »
Six mois après, Charlotte d’Ornellas a enquêté auprès de jeunes femmes qui ont connu cette douloureuse épreuve et que les services du ministère avaient, pour certaines, contactées en vue de témoigner.
Mais, finalement, le ministère s’était ravisé : ces jeunes femmes n’étaient pas dans la ( gauche ) ligne du ministère. "
Un reportage et des témoignages bouleversants.
● Remboursement de l’IVG à 100 % : les conséquences médicales de l’avortement.
Un article du Dr Jean-Pierre Dickès :
Le gouvernement vient de faire voter par le Parlement le principe du remboursement de l’avortement à 100 %.
Ce vote a été acquis avec seulement sept voix pour s’opposer à ce projet qui tuera encore plus de petits Français.
AUCUN geste médical ou chirurgical n’est anodin. La grossesse en tant que telle n’est pas une situation pathologique mais naturelle, même si elle est parfois grevée de complications.
Mais aller délibérément contre la nature en voulant en contrarier le cours ne peut qu’avoir des conséquences graves.
« On ne commande à la nature qu’en lui obéissant » écrivit Francis Bacon ( 1561-1626 ). En effet la nature se venge toujours d’une manière ou d’une autre.
En tout cas cette mesure est réellement malvenue compte tenu du déficit de la Sécurité Sociale.
En outre la contraception est désormais gratuite pour les mineures ; ce qui est en fait une spoliation des droits des parents.
Aux États-Unis la lutte contre l’avortement ne laisse rien passer.
Dès qu’un décès à la suite d’une IVG intervient, les opposants à la culture de mort ne manquent pas de dénoncer le responsable à l’opinion publique, à diligenter des plaintes, à faire des campagnes de presse ou des manifestations.
Les complications principales de l’avortement malheureusement échappent à toutes statistiques.
L’idéologie abortive régnante et ceux qui pratiquent les répugnent à ce que des enquêtes de cette nature soient effectuées : cela dissuaderait certainement un certain nombre de femmes de se faire avorter.
Rappelons que nous vivons dans le cadre de la culture de mort. ( lire la suite ).
● Liens avérés entre l’avortement et des problèmes de santé mentale
Le prestigieux British Journal of Psychiatry ( BJP ) a récemment publié un article intitulé « Avortement et santé mentale : Synthèse et analyse quantitative de la recherche publiée entre 1995 et 2009 » ( “Abortion and Mental Health: Quantitative Synthesis and Analysis of Research Published 1995-2009.” ).
L’article conclut que les femme qui ont subi un avortement ont 81% plus de risques d’avoir des problème mentaux, et plus encore de risque d’abuser de drogues ou d’avoir des comportements suicidaires ( 230% et 155% respectivement ).
Le docteur Priscilla Coleman, qui a mené l'étude, a prouvé que presque 10% des incidences sur tous types de problèmes de santé mentale étaient directement imputables à l’avortement.
Les études sélectionnées sont au nombre de 22, 36 mesurent les effets sur la santé mentale sur 877 181 participants, dont 163 831 ont subi un avortement.
Si en France, aucun média n'en a parlé ( l'habitude de la sélection... ), la presse anglo-saxonne, Irish Times, Washington Times et le Daily Telegraph, s'est emparée du sujet.
Malgré les prétentions des partisans de l’avortement et de certains employés de l’ONU, selon lesquels l’avortement légal favorise « l’émancipation des femmes », il existe de plus en plus de preuves démontrant le contraire :
les femmes qui subissent un avortement sont aussi soumises à un risque accru d’abuser de l’alcool, de la marijuana, de faire une dépression, d’avoir des problèmes d’anxiété et des idées suicidaires.
Une des implications de l’étude, pour la santé publique, est la nécessité pour les praticiens médicaux d’informer les femmes des effets possible de l’IVG sur leur santé mentale à venir.
Elle démontre par ailleurs que les systèmes de santé ne devraient pas laisser les femmes se faire conseiller exclusivement par des groupes qui accomplissent des avortements qui ignorent volontairement les résultats de ces études sur l’avortement et la santé mentale.
Michel Janva
● Benoît XVI : syndrome post-abortif et sang de cordon
Le Pape Benoît XVI a reçu les membres de la XVII° Assemblée plénière de l’Académie pour la Vie samedi 26 février 2011, pour débattre sur les banques de sang de cordon et le traumatisme post-avortement.
"En commentant ces deux thèmes, Benoît XVI est allé au cœur des questions en rappelant la présence et le rôle de la conscience", a indiqué Gian Maria Vian, directeur de l’Osservatore Romano.
Dans son discours, le Pape a en effet rappelé que " le thème du syndrome post-abortif, c’est-à-dire le grave malaise psychique dont font souvent l’expérience les femmes qui ont eu recours à un avortement volontaire, révèle la voix irrépressible de la conscience morale, et la très grave blessure qu’elle subit à chaque fois que l’action humaine trahit la vocation innée au bien de l’être humain, dont elle témoigne ".
Il a précisé que, contrairement à ce qu’avancent les détracteurs de la conscience, celle-ci n’est pas le " résultat de conditionnements extérieurs ou un phénomène purement émotif " :
" il est important de répéter que la qualité morale de l’agir humain n’est pas une valeur extrinsèque ou optionnelle et n’est pas même une prérogative des chrétiens ou des croyants, mais est commune aux êtres humains ".
Il a donc appelé les médecins, et la société tout entière, à "défendre contre la tromperie" non seulement "la conscience de nombreuses femmes qui pensent trouver dans l’avortement la solution à des difficultés familiales, économiques, sociales ou à des problèmes de santé de leur enfant", mais aussi celle des hommes qui souvent laissent seules les femmes enceintes. "
Sur un fond culturel caractérisé par l’éclipse du sens de la vie, où s’est beaucoup atténuée la perception commune de la gravité morale de l’avortement, et d’autres formes d’attentats contre la vie humaine, il faut aux médecins une force spéciale pour continuer à affirmer que l’avortement ne résout rien, mais tue l’enfant, détruit la femme et aveugle la conscience du père de l’enfant, en ruinant, souvent, la vie de la famille", a déclaré Benoît XVI.
Lors des discussions de l’Académie Pontificale pour la Vie, le Dr Carlo Bellieni, néonatologiste de Sienne, a expliqué que, dans la réflexion sur le syndrome post-abortif, il ne s’agissait pas de défendre ou le fœtus ou la femme : " L’Eglise a le souci du sort des deux ".
Le Pape a également encouragé le don de sang de cordon ombilical et la recherche sur les cellules souches qu’il contient :
" Il s’agit d’applications cliniques importantes et de recherches cliniques prometteuses sur le plan scientifique mais dont la réalisation dépend de la générosité au moment de l’accouchement et de l’adéquation des structures ".
" La recherche médico-scientifique est une valeur et donc un devoir non seulement pour les chercheurs mais pour toute la communauté civile ", a-t-il rappelé avant d’inviter les institutions à " promouvoir des recherches valides sur le plan éthique ".
Il a mis en garde contre le développement de banques privées pour la conservation de sang de cordon à usage personnel exclusif, précisant que " cette option, non seulement est dépourvue d’une réelle supériorité scientifique par rapport au don de cordon, mais elle affaiblit l’esprit de solidarité authentique qui doit constamment animer la recherche de ce bien commun auquel tendent, en dernière analyse, la science et la recherche médicale ".
genethique.org du mardi 1er mars 2011
La Croix 28/02/11 – Zenit 24/02/11 - 27/02/11 – 28/02/11 – Le Figaro.fr 26/02/11
● LES COMPLICATIONS DE L’AVORTEMENT
Même légal et médicalisé l’avortement n’est pas exempt de complications graves :
1.
La première conséquence est la mort de l’enfant : 100% ou presque, les survivants sont rares, mais il y en a.
2.
Les complications immédiates représentent environ 2% des cas :
- infections
- hémorragies
- embolies
- perforation utérine, blessure du col utérin
Comme après toute intervention médico-chirurgicale – surtout s’il y une anesthésie générale – la mort subite est possible bien qu’exceptionnelle. Le risque de décès est augmenté de façon significative après 10 semaines de grossesse. En Suède, où l’avortement est pratiqué légalement jusqu’à 12 semaines depuis longtemps ( en France depuis 2001 avec la loi Aubry ), le taux de mortalité atteint 40 décès pour 100000 avortements.
3.
Les complications gynécologiques secondaires et à long terme touchent environ 3% des femmes qui ont subi un avortement :
- accouchement prématuré pour les grossesse ultérieures ( par lésion du col utérin )
- grossesse extra-utérine ( par lésion des trompes )
- stérilité ++ ( lésions mécaniques ou inflammatoires des trompes, du corps utérin ou du col )
En URSS, où l’avortement était devenu un moyen banal de contraception, on estime à 30% le nombre des femmes russes stériles à cause de l’avortement à répétition.
- cancer du sein ( + 2,5% ) à plus ou moins long terme. L’augmentation du nombre des cancers du sein après un avortement, s’explique par la chute hormonale brutale – provoquée par l’avortement – du processus naturel de maturation des cellules mammaires qui préparent la lactation.
4.
Les complications psychologiques et psychiatriques.
Longtemps niées par les promoteurs de l’avortement, ces complications, souvent lointaines, qui peuvent survenir des années après un avortement qu’on ne peut oublier, sont maintenant bien connues et décrites sous le nom de « syndrome post-avortement ».
Il frappe près de 30 % des femmes qui ont subi un avortement, et regroupe des symptômes variés de gravité variable :
- dysfonctionnement sexuel
- troubles du sommeil
- crises d’angoisse
- dépression nerveuse, 25% des femmes ayant avorté consultent un psychiatre, contre 3% dans la population habituelle
- suicide, le risque est multiplié par 3 et même plus chez les adolescentes
- fréquence des conduites addictives ( alcool, drogue )
- divorce par fragilisation de la vie conjugale et familiale. 60% des couples non mariés se séparent après un avortement
Docteur Luc Perrel
● LE SYNDROME POST AVORTEMENT ( P A S )
LE SYNDROME POST AVORTEMENT ( PAS ) a été décrit en 1992 par Anne C. Speckhard et Vincent A. Rue comme une variante du syndrome post traumatique. Quatre critères sont retenus pour le diagnostic :
1) Exposition personnelle ou participation à une expérience abortive, perçue comme la destruction volontaire d’une vie.
2) Flash-back pénibles, cauchemars, chagrin et réactions anniversaires centrés sur l’avortement.
3) Tentatives infructueuses de chasse ou de nier les souvenirs de l’avortement et la douleur émotionnelle, avec comme résultat une diminution de la sensibilité aux autres et à son environnement.
4) Apparition de symptômes associés (dépression, culpabilité) qui n’étaient pas présents avant l’avortement
Quelle fréquence pour ce syndrome ? Les études disponibles sont divergentes, de 19% à 1% selon la mesure des critères…Autre approche : la mesure du taux de suicides liés à la grossesse a été effectué par une étude finlandaise, à partir des déclarations de suicide et des registres finlandais des naissances, des avortements spontanés et des avortements provoqués, de 1987 à 1994. Le taux de suicide moyen, en Finlande, à cette époque étant de 11,3 pour 100.000, il n’est que de 5,9 quand il est associé à la naissance, 18,1 quand il fait suite à l’avortement spontané, 34,7 quand il fait suite à l’avortement provoqué. Ceci dans l’année qui suit la fin de la grossesse, quelle que soit cette fin.
Pour soigner le PAS, des thérapies de groupe ont été proposées. Elles reposent sur la rupture avec l’isolement douloureux, non sur la prise de conscience de la gravité du geste commis. Il s’agit d’une recherche de soulagement par la banalisation.
Aucune étude sur la fiabilité à long terme de ce type d’effet versus placebo n’étant concevable (*), on retiendra tout de même la sévérité, en forme de mise en garde, du troisième critère clinique du PAS : pour souffrir moins de son « passé », il faut anesthésier sa personnalité. Ce n’est pas seulement la conscience qui est mise en sommeil, c’est la vie cognitive et affective qu’il faut juguler. L’avortement fait donc, à tout le moins, deux victimes.
Il y a trois ans, j’ai reçu en consultation une jeune femme turque, adressée par le service d’IVG de l’hôpital voisin, pour un PAS. J’ai dit à cette femme : « votre souffrance, je la comprends. Elle n’est pas pathologique, mais simplement logique : vous avez détruit la vie que vous portiez, quelles que soient vos raisons. Cette souffrance ne relève pas du soin, mais d’un constat lucide, que je vous invite à partager avec un conseiller religieux ». Je n’ai pas revu cette femme. J’espère l’avoir aidé ; Le service d’IVG ne m’a pas adressé d’autres patientes.
Je les comprends.
Le syndrome post-avortement est-il une anomalie à rectifier selon une formule codifiée, ou la souffrance légitime et, pourquoi pas, médicinale voire providentielle, appelant à la lucidité et la demande du pardon de Dieu ? Chaque situation doit être étudiée avec attention.
D’éventuelles nécessités thérapeutiques ne seront négligées ; mais la gravité de l’acte, par son occultation, ne peut que favoriser le déni, l’altération du jugement, et… la récidive.
Docteur Philippe de La Briolle
Psychiatre, Médecin des Hôpitaux.
● Souffrances après un avortement (IVG)
Un certain nombre de psychiatres disent n'avoir jamais rencontré de femmes ne souffrant pas de séquelles psychologiques après un avortement.
C'est dans les années 1980-1990 que le Dr. Vincent Rue a employé pour la première fois le terme de "syndrome post-abortif" pour désigner les difficultés émotionnelles des femmes après une IVG.
Ce trouble est comparable au syndrome post-traumatique et manifeste "l'incapacité de certaines femmes à exprimer leur colère et leurs sentiments de culpabilité". Les femmes ne font pas toujours le lien entre l'avortement et leur souffrance :
l'IVG entraîne souvent une "anesthésie psychologique", mécanisme de défense par lequel la femme se protège des troubles ressentis.
La souffrance des femmes après un avortement fait l'objet d'un déni social. La société comme le corps médical ignorent souvent le syndrome post-abortif.
Les médecins pratiquant des IVG n'abordent pas ce sujet avec leurs patientes "sans doute parce qu'ils seraient eux-mêmes pris dans leurs propres sentiments de culpabilité".
Lorsque l'entourage ne critique pas le choix d'avorter, il a tendance à nier la souffrance qui découle de l'IVG. Les apolitiques sont aussi aveugles devant ces souffrances, la loi sur l'avortement n'envisageant pas de prévention ni de traitement de ce trouble.
La loi du 4 juillet 2001 a même supprimé le caractère obligatoire de l'entretien pré-IVG avec un psychologue.
Si de nombreux facteurs influencent le vécu de l'IVG, "il n'est pas exagéré d'affirmer que chaque femme souffrira, plus ou moins intensément et de façon plus ou moins consciente, suite à un avortement".
Il est donc nécessaire de reconnaître cette souffrance. Quelque soit le stade de la grossesse, la "réalité psychique de l'enfant" est indéniable pour la mère et un travail de deuil est indispensable.
Lifenews cite une trentaine d'études, parues ces cinq dernières années, qui montrent en quoi l'avortement blesse la santé mentale des femmes.
La Synthèse de presse de genethique.org du mercredi 17 novembre 2010
Aufeminin.com 15/11/10 - Lifenews.com (Steven Ertelt) 12/11/10
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