PRÉSENTATION

C'est une méthode d’observation, basée sur le repérage de la glaire secrétée par le col de l'utérus qui permet, à toute femme, de savoir avec précision le moment de l’ovulation, donc de connaître avec certitude sa période de fécondité.

La fécondité féminine est très variable d'un femme à l'autre, dans la durée comme dans sa réalité.

Elle est concrétisée par la présence de la glaire cervicale, qui est le moyen et l'agent de la fécondité humaine.

Dans les années 1950, au moment où Pincus aux Etats Unis expérimentait les effets de la pilule œstro-progestative, John Billings en Australie découvrait le rôle de la glaire cervicale dans la fécondité.


Plus que de l’ovulation elle-même, la glaire dite "cervicale" (parce qu'elle apparaît au niveau du col de l'utérus) est le signe de la fécondité, parce que c’est grâce à elle que les spermatozoïdes seront, ou non, présents dans la trompe utérine au moment de l’ovulation :

« j’ai de la glaire, je suis féconde », tel est le réflexe mental que la méthode permet d’acquérir.


La glaire féconde – comparable à du blanc d’œuf cru – est très fluide et provoque, quelques heures après le début de la sécrétion, de façon intime au niveau de la vulve, une sensation d’humidité et de glissement progressivement croissante, qui dure quelques jours pour s’interrompre brutalement après l’ovulation.

Tel est le « secret » de la méthode de l’ovulation : cette humidité intime très particulière qu’il faut savoir reconnaître.

Sur le plan pratique cette reconnaissance se fait en général le matin, quelques heures après le lever, délai nécessaire pour que la sécrétion – plus ou moins fluide au début – parvienne à la vulve où elle est perçue.


Importance du « jour sommet ». L’ovulation elle-même est définie par John Billings sous le terme de « jour sommet », qui est le dernier jour de glaire féconde.

La durée de la sécrétion de la glaire cervicale est en effet variable, d'une journée à une semaine...

Sécrétion variable dans le temps, mais aussi d'une femme à l'autre, chacune a son "profil" personnel.

Au moment du « jour sommet », la glaire se modifie brutalement en quelques heures : de fluide et glissante elle devient pâteuse et épaisse, pour disparaître en moins de 48 heures.


Sont considérés comme fécondes les périodes où apparaît la glaire, où elle persiste, y compris les trois jours qui suivent sa disparition. C’est à dire trois jours après le jour sommet.


Les règles d’utilisation de la méthode de l’ovulation sont ainsi basées sur le repérage de la glaire féconde (S et L correspondant à la première partie œstrogénique du cycle), reconnue comme telle par l’humidité qu’elle procure.

John Billings a codifié des règles d’utilisation précises, selon que l’on se trouve avant ou après l’ovulation.

- Après l’ovulation, déterminée par la reconnaissance du jour sommet, passés les trois jours qui suivent, toute cette seconde partie du cycle est inféconde, elle dure 14 jours.

Le col est hermétiquement fermé par la glaire G (correspondant à la sécrétion de progestérone dans la deuxième partie du cycle) l’ovule, s’il n’a pas été fécondé dans les 24 heures qui suivent l’ovulation, a disparu.

- Avant l’ovulation, c’est la période du cycle dont le durée est variable selon les sécrétions hormonales.

La glaire féconde apparaît en principe après les règles à la suite d’une période sèche qui est variable.

Mais elle peut coexister avec les règles.

Elle peut disparaître pour réapparaître ensuite en fonction des fluctuations de la folliculine (ou estrogène) pendant toute cette période.

Une maladie, une émotion, un traumatisme, bloquant la sécrétion œstrogénique, vont perturber le cycle, qui se traduira par un allongement de la période de sécheresse, parce que la glaire féconde a provisoirement disparu ;

Si on désire un bébé, c’est pendant la période de glaire féconde qu’il faut avoir des union sexuelles, et l’on ne l’obtiendra pas forcément à chaque fois.

Si on ne recherche pas une grossesse, il faut s’abstenir de toute union pendant les périodes humides, les unions n’étant recommandées que pendant les périodes sèches.

Il faut également appliquer les règles de prudence spécifiques à la première partie du cycle :

- pas d’union pendant les règles
- unions un jour sur deux
- le soir et pas le matin
- toute sensation d’humidité devant entraîner une abstinence de trois jours (règle des trois jours).

Voilà très schématisé l’aspect pratique de la méthode Billings. Il est recommandé de noter quotidiennement les observations, pour ne pas se tromper et que les deux époux sachent ainsi à quoi s’en tenir.

La présence de la glaire cervicale – repérée, répétons le, par la constatation d’une humidité et d’un glissement au niveau de la vulve – est le symptôme essentiel mais suffisant de la fécondité.

C’est le seul qui compte, il ne sert à rien de multiplier la recherche d’autres signes, pour être « plus sûre », sinon à brouiller la qualité de l’appréciation physique.

Par l’observation de « mon corps », la méthode Billings permet la connaissance de « ma fécondité »,

C'est là sa caractéristique essentielle, elle ne coûte rien, et est utilisable toute la vie.

Par la certitude qu'elle procure à la femme de sa fécondité, par la maîtrise de celle-ci qu'elle permet, elle transforme l'exercice de la sexualité en la replaçant dans son cadre normal : pas seulement la recherche du plaisir, mais le respect de l'autre, de la nature, la possibilité de la filiation, l'expression de l'affection sans barrières ni préjugés, en restant toujours ouverts à la vie.


Pour en savoir plus :


Le CENTRE BILLINGS FRANCE édite une excellente plaquette pour l'apprentissage de la méthode Billings (8€).


On peut se la procurer à l'adresse suivante :

Centre Billings France
allée du Bois Périneau
78120 RAMBOUILLET

La brochure du Docteur PERREL ,

"ELOGE DE LA FECONDITE" est disponible (5€) à l'adresse suivante :

ACIM
18 villa Rachaërt
92390 Villeneuve la Garenne

Sites internet cliquez ici : http://methode-billings.com